Pierre-Marie MOREL (dir.), Jurgen HAMMERSTAEDT (dir.), Diogène D'Noanda. : Epicureanism and philosophy (Anglais)
Leuven University Press
376 pages - 16 x 2,1 x 24 cm
978-94-6270-101-4 - mars 2017
The texts of Diogenes of Oinoanda (2nd century AD) who invited his readers to an Epicurean life is the largest ancient inscription ever discovered. Over 70 new finds have increased the number of known wall blocks and fragments to nearly 300, offering new insights into Diogenes’ distinctive presentation of philosophy...
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01/01/1970
This collection of essays discusses the philosophical significance of these discoveries and is the first publication entirely devoted to Diogenes of Oinoanda. Particular attention is paid to his philosophical aims and polemical strategies. Diogenes was apparently well aware of still ongoing philosophical debates, engaging in polemics against Presocratic philosophers, Platonics, and especially Stoics. His views about important issues like happiness, fear, old age, and the afterlife are explained on the bases of Epicurean physics and theology, ethics, politics, theory of knowledge, and psychology. Les textes de Diogène d’Œnoanda (Deuxième siècle de notre ère), qui invitait ses lecteurs au mode de vie épicurien, constituent la plus grande inscription antique jamais découverte. Les recherches récentes (plus de 70 pièces) ont porté le nombre de morceaux du mur et de fragments à près de 300, offrant ainsi un nouvel aperçu de la pensée propre de Diogène. Les essais réunis dans ce volume, la première publication entièrement consacrée à Diogène d’Œnoanda, examinent la signification de ces découvertes. Ils portent une attention particulière aux intentions philosophiques de Diogène et à ses stratégies polémiques. L’épicurien était manifestement bien averti des débats philosophiques de son temps, engageant lui-même la polémique contre les présocratiques, les platoniciens et, plus spécialement, les stoïciens. Ses idées concernant les problèmes fondamentaux du bonheur, de la peur, de la vieillesse et de la vie après la mort ont pour horizon la pensée épicurienne sous ses différents aspects : physique et théologie, éthique, politique, théorie de la connaissance et psychologie.
Jean-Baptiste Brenet, Je fantasme, Averroès et l'espace potentiel
Verdier
144 pages - 22 x 14 cm
ISBN 978-2-86432-909-1 - février 2017
Le mot le plus célèbre de la philosophie est un verbe latin : cogito. C’est celui de Descartes, où l’on retient que se joue l’être même de l’ego. C’est le cogito de la psychanalyse, celui dont elle dénonce l’orgueil, l’incomplétude, et qui, en somme, l’a fait naître. Mais c’est un mot malheureux, que la modernité a perdu. Chez Averroès, jadis, la cogitation avait en arabe ses facultés propres et trouvait dans le fantasme l’espace de sa puissance. Quel espace ? Quelle puissance éminente ? On a fait le livre sur cela.
Jean-Baptiste Brenet (Trad.),Thomas d'Aquin, L'âme et le corps
Les éditions VRIN
232 pages - 13,5 x 21,5 cm
ISBN 978-2-7116-2688-5 - mai 2016
Les questions 75 et 76 de la Somme de théologie (première partie) rassemblent l’essentiel de la conception de Thomas d’Aquin (m. 1274) sur l’essence de l’âme humaine et son rapport au corps. Ce texte majeur de l’histoire de la pensée est aux croisements de la philosophie et de la théologie et constitue l’aboutissement d’une longue élaboration de sa doctrine, où Aristote et la Bible...
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01/01/1970
... sont censés se rejoindre. D’un côté, Thomas d’Aquin veut établir l’unité ontologique du composé corruptible qu’est la personne humaine. De l’autre, il doit sauver l’immortalité de l’âme. La solution réside dans la notion-clé de l’anthropologie thomasienne : celle de l’âme comme forme à la fois substantielle et subsistante. Etait-ce cohérent d’un point de vue théorique? Etait-ce conceptuellement tenable? Voilà l’enjeu.
Pierre-Marie Morel, Plotin. L'Odyssée de l'âme
ARMAND COLIN
224 pages - 15 x 21 cm
ISBN 978-2-200-29117-4 - février 2016
« Enlève tout ! » Plotin l’ordonne : l’âme humaine doit tout retrancher, supprimer tout ce qui l’encombre et l’alourdit. En répétant et en appliquant ce mot d’ordre, elle délaissera la séduction des apparences sensibles et des plaisirs immédiats. Elle accomplira son être véritable et pourra atteindre les principes...
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01/01/1970
... sont censés se rejoindre. D’un côté, Thomas d’Aquin veut établir l’unité ontologique du composé corruptible qu’est la personne humaine. De l’autre, il doit sauver l’immortalité de l’âme. La solution réside dans la notion-clé de l’anthropologie thomasienne : celle de l’âme comme forme à la fois substantielle et subsistante. Etait-ce cohérent d’un point de vue théorique? Etait-ce conceptuellement tenable? Voilà l’enjeu.
Annick Jaulin, Eidos et Ousia. De l'unité théorique de la Métaphysique d'Aristote
Classiques Garnier
352 pages - 15 x 22 x 23,5 cm
ISBN 978-2-8124-5035-8 - février 2016
L'unité des traités métaphysiques aristotéliciens tient à la perspective sous laquelle le philosophe premier étudie les êtres. Il les étudie «en tant qu'êtres» et non en tant que mus et moteurs. La forme ou substance première est la syntaxe d'un tout en acte dont elle permet la définition.
Pierre-Marie MOREL (introduction, traduction, commentaire), Métaphysique Èta, Aristote
Vrin - Bibliothèque des Textes Philosophiques
240 pages - 13,5 × 21,5 cm
ISBN 978-2-7116-2648-9 - septembre 2015
À la question centrale de la philosophie première, « qu’est-ce que l’être? », le Huitième livre de la Métaphysique d’Aristote (le livre Èta) ne se contente pas de répondre que l’être au sens premier est la substance, l’ousia. Il s’interroge également sur ce qui fait l’unité des composés de matière et de forme, et en premier lieu...
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01/01/1970
... des composés substantiels. Il porte par conséquent une attention particulière à l’unité de la substance comme forme et à celle de la définition qui l’exprime, mais aussi à la matière, entendue comme substance en puissance. Aristote opère ainsi un tournant décisif au coeur de sa propre ontologie, en formulant la question de l’unité des substances composées, de la matière et de la forme, en termes de puissance et d’acte.
La présente traduction, inédite, et le commentaire qui l’accompagne donnent accès à un texte essentiel pour la compréhension du projet métaphysique d’Aristote.
Jean-Baptiste Brenet, Averroès l'inquiétant
Les Belles Lettres
160 pages - 13,5 x 2,8 x 21 cm
ISBN 978-2-251-44533-5 - mai 2015
Le nom d'Averroès est celui d’un scandale. Voici l’homme d’une thèse folle qui soutient que l’intellect est séparé des individus et unique pour toute l’espèce.
Conséquence ? La négation de la proposition « je pense » : la ruine de la rationalité. Pendant cinq cents ans, l’Europe s’en offusquera. Comment comprendre cette histoire qui mêle fascination et rejet ?
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01/01/1970
Il porte par conséquent une attention particulière à l’unité de la substance comme forme et à celle de la définition qui l’exprime, mais aussi à la matière, entendue comme substance en puissance. Aristote opère ainsi un tournant décisif au coeur de sa propre ontologie, en formulant la question de l’unité des substances composées, de la matière et de la forme, en termes de puissance et d’acte.
La présente traduction, inédite, et le commentaire qui l’accompagne donnent accès à un texte essentiel pour la compréhension du projet métaphysique d’Aristote.
Dimitri El Murr, Savoir et gouverner : Essai sur la science politique platonicienne
Vrin - Tradition de la pensée classique
336 pages - 13,5 × 21,5 cm
ISBN 978-2-7116-2586-4 - décembre 2014
La seule source légitime de l’autorité politique est le savoir. Telle est l’une des thèses fondamentales de la pensée politique de Platon. Mais quel savoir l’homme politique doit-il posséder pour gouverner? Sur qui s’exerce-t-il? Quelles sont les modalités de son action? Autant de questions qui occupent le Politique, dialogue où Platon invente la notion de science politique...
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01/01/1970
... et où il définit non seulement ce qu’elle est, mais ce qu’elle fait, lui assignant par là même, pour la première fois, un rôle prescriptif, à la frontière du théorique et du pratique. Savoir prescriptif et architectonique dont le modèle est l’architecture, soin du troupeau humain sur le modèle du pastorat, production du lien de la cité sur le modèle du tissage : le Politique donne à la science du gouvernement des hommes son statut et sa finalité, ses modèles et ses instruments.
Lecture philosophique suivie du Politique, cet ouvrage entend montrer ce qui fait l’originalité et la profondeur de ce dialogue. Et justifier, du même coup, qu’on le lise à la même hauteur que la République ou les Lois. Car s’il n’y a pas de bonne politique sans un bon politique, quelle influence celui-ci peut-il avoir sur les bipèdes sans plumes que nous sommes, et qui ne sont pas naturellement faits pour vivre ensemble dans une cité? Platon répond en élaborant du politique une figure nouvelle : celle du royal tisserand, soucieux du tissu social et attentif à le préserver de la moindre déchirure, le principal risque étant l’attraction du semblable par le semblable et la haine de ce qui est différent et étranger. Rien n’est donc plus actuel que ce tissage que la science politique platonicienne cherche à produire, grâce auquel la cité, au delà de ses antagonismes naturels, accède à une harmonie garantie par des valeurs partagées.